De Ressources Prostitution à Ressources Féministes…
Chères abonnées, Chers abonnés,
Tout d’abord un grand merci pour votre présence, vous êtes à ce jour plus de 5500 à nous suivre sur FaceBook, plus de 2400 sur Twitter et des centaines sur WordPress, Pinterest, Tumblr et Scoop-it.
Aujourd’hui nous avons la joie de vous annoncer notre transformation, après 3 ans de réflexion et ré-organisation.
Un peu d’histoire : Notre collectif est né entre 2011 et 2013 sur un constat de plusieurs militantes et militants francophones abolitionnistes que nous partagions de nombreuses ressources sur les réseaux sociaux sans que jamais l’information ne soit archivée ni organisée. Le besoin s’en est fait sentir lors des campagnes pour la C-36 au Canada puis Abolition 2012 en France. Chacun de notre côté avions pourtant entrepris des travaux d’envergure que ce soit en traduction ou en curation d’archives web. C’est ainsi que nous sommes nés en 2014 en mettant en commun ces travaux et ressources. 6 ans plus tard, 350 traductions après, plus de 5000 liens archivés et triés dans 40 revues de presse en ligne, et surtout après deux belles victoires politiques dans nos pays respectifs (Canada C-36 2014 et France loi du 13 avril 2016) on peut dire que nous sommes fières de la tâche accomplie, d’autant plus que nous sommes entièrement bénévoles : Personne ne nous finance et nous ne touchons rien pour ce travail, au contraire, c’est nous qui mettons collectivement de nos poches pour les quelques frais de maintenance internet.
Une autre raison d’être de notre collectif était l’anonymat qu’il nous permettait. En effet, à titres personnels notre travail abolitionniste était devenu un enfer sous le coup du harcèlement quotidien des sbires de l’industrie du sexe, lobbies auto proclamés « syndicats », pratiquant un harcèlement virtuel mais aussi très réel et violent : divulgation d’adresses de domiciles privés, agressions physiques en manifs, destructions de nos sites internet professionnels. Des plaintes ont été déposées, l’une d’entre nous a même obtenu une protection policière… Pratiques infectes de misérables petites frappes mais aussi de hordes de SJW « woke » dont l’essentiel de l’activité militante se résume au harcèlement et la censure de militantes féministes préalablement désignées comme femmes à abattre. En faisant le même travail mais sous forme collective et anonyme, comme par magie, on nous a laissées en paix, car les attaques personnelles n’avaient plus lieu d’être : ces « militants » semblent ainsi tout à fait démunis devant des arguments, des faits, des chiffres, des enquêtes et des expertises. Ils savent insulter et agresser mais quand il faut discuter du fond il n’y a plus personne… Néanmoins on a eu le soulagement de constater que non seulement ces gens là ont historiquement perdu leur bataille si mal menée mais surtout que la société civile semble depuis avoir pris conscience de la violence inimaginable qui règne sur les réseaux sociaux, dans les call-out/cancel cultures woke, qui ne visent pas à défendre des causes mais censurer et détruire des personnes, des femmes en majorité et surtout des féministes jugées non conformes à leur doxa. Certaines féministes ne sont d’ailleurs pas en reste de ces comportements ignobles et immense a été notre peine de voir certaines d’entre elles participer aux meutes qui avaient décrété notre mise à mort. Aujourd’hui nous voyons le même phénomène s’abattre sur les féministes laïques, notamment du mouvement ex-muslim, ou celles critiques du genrisme. Nous devons dire que nous sommes sidérées du prix à payer pour nous les femmes, au XXIe siècle encore, pour notre liberté d’expression. Exprimer une opinion abolitionniste, qu’elle soit du patriarcat, de l’industrie du sexe, des religions ou du genrisme a des conséquences tragiques : torrents d’insultes sexistes, harcèlements sexuels, cyberharcèlements, mises au ban dans les associations, désocialisations, censures, déprogrammations, pertes d’emploi, pertes de financements publics, menaces de mort, de viols, de tortures sexuelles, divulgations publiques d’informations personnelles comme les adresses de domiciles privés ou locaux professionnels, appels au boycott. Avec une violence décuplée qui s’abat sur les survivantes de l’industrie du sexe qui sont pourtant les plus vulnérables d’entre nous. Cet acharnement cruel sur des femmes en très grande majorité précaires, racisées, survivantes d’incestes, de viols, viols collectifs, viols prostitutionnels, en état de grand trauma, aux parcours de vie saccagés, de la part de petits bourgeois queers fils à papa bien au chaud à l’université qui s’auto proclament « féministes » et même « intersectionnels » tout en massacrant des femmes en survie aux intersections les plus dures de la société (« sexe, race, classe » n’est-ce pas camarades) nous révolte au plus haut point. Le fond de notre enfer étant pavé du fait que des persécutrices se trouvent parmi nos persécuteurs, qu’elles se disent féministes alors que leur « militantisme » est consacré à la destruction méticuleuse d’autres femmes et d’autres féministes.
De ce point de vue, le collectif nous a permis de travailler dans le calme et la sérénité et d’offrir un répit à celles d’entre nous qui sont survivantes, au moins celui de l’anonymat. Notre fonctionnement est que chacun.e fasse ce qu’elle veut, comme elle peut, la participation étant définie par les volontaires mêmes. La seule exigence que nous avions était qu’un noyau de 2 ou 3 personnes puisse coordonner l’ensemble des travaux, les publications et la gestion tournante des réseaux sociaux. Le fait notamment que cela ne soit pas les mêmes aux commandes des Facebook ou Twitter a permis de nous préserver de stériles querelles de personnes. En 6 ans notre groupe a connu de très belles contributions et nous remercions infiniment tous ceux et celles qui ont participé à l’aventure, quel que soit le temps consacré. Et justement le temps est passé par là et il y a eu des départs, des arrivées, des bébés, des changements de jobs, des nouveaux projets ; ce dont nous nous réjouissons, car c’est la vie tout simplement !! Ainsi, au fil des années on s’est retrouvé un groupe plus petit mais aussi plus homogène, non mixte, et surtout en phase sur des enjeux qui vont au delà de l’abolition, comme la laïcité par exemple. C’est ainsi qu’est né ce projet de ressources féministes, fin 2017, et nous avons bien mis 3 ans à en définir la forme et le contenu mais surtout les orientations politiques fondamentales que, à l’occasion de la rédaction de notre nouvelle description pour notre compte Twitter, nous avons résumées dans un acronyme/jeu de mots en anglais : « RASGALS » Radical, Abolitionist, Secular, Gender-critical of All LieS: « radicales, abolitionnistes, laïques, critiques du genrisme et de tous les mensonges. »
Le principe est de continuer ce que nous avions mis en place pour RESSOURCES PROSTITUTION : collecter, partager, traduire, mais de ne plus se limiter qu’à l’industrie du sexe :
1/ Les ressources : nous avons opté pour une autre forme de mise en valeur, au lieu des bibliographies et listes de sites-ressources, nous présentons des ressources sous deux formes : notre « blog-roll » permanent (sur chaque page, à droite du texte) et des présentations individuelles, en anglais ici et en français ici.
2/ Les archives : pour Ressources Prostitution nous avions fait la curation de plus de 6 000 liens classés en une quarantaine de tableaux thématiques sur Pinterest et Scoop-it. Pour Ressources Féministes nous avons fait de même : nous avons fait la curation d’environ également 5 000 liens (articles/études, etc) que nous collectons depuis 2010 et nous les avons archivés en 27 thèmes : histoire des femmes, histoire du féminisme, textes et actions féministes, viols (not. collectifs, de guerre, dans les campus, par des hommes célèbres, etc), agressions sexuelles, violences sexuelles-violences masculines (traumas, statistiques, recherches pluri disciplinaires, corpus théorique), culture du viol & critique du paradigme du consentement, violences conjugales (physiques et morales), féminicides, violences post séparation (violences faites aux mères, imposture du SAP), masculinismes, théories féministes, critiques du féminisme néolibéral (« pro-sexe », queer, intersectionnaliste, « 3e vague »), critiques du genrisme, actualité du transactivisme, harcèlement sexuel, cyber harcèlement sexiste, inceste/pédocriminalité, linguistique féministe, mariage/couplage/domesticité, maternité/avortement/droits reproductifs, pauvreté (systémique et organisée) des femmes, discriminations professionnelles, sexisme/misogynie, critique des religions patriarcales (et pas que l’Islam, on veillera à l’équilibre…), corps/normes/sexualités, femmes migrantes. Nous avons également redistribué nos archives sur l’industrie du sexe en 3 catégories : prostitution, pornographie (prostitution filmée), GPA (prostitution utérine et trafic de bébés). Au bout d’un an de travail on s’est retrouvées avec un joli tableau de 30 dossiers thématiques et bilingue (anglais/français) avec la question de sous quelle forme nous allions partager ces archives. Nous avons décidé ceci : au lieu de tout mettre en ligne simultanément comme pour nos ressources sur la prostitution (que nous allons continuer à actualiser !), nous allons les partager sur nos réseaux sociaux (FB et Twitter) en consacrant une journée par mois à un thème, afin de ne pas lasser nos abonnées. Tous les jours vous trouverez ainsi la curation d’un article en français puis en anglais sur une thématique, en plus de l’actualité et des images (nous avons également constitué une iconothèque féministe de 1500 entrées.)
3/ Traductions : le nouveau thème retenu (« féministes laïques en terre d’Islam ») a été élaboré et travaillé par celles d’entre nous de culture et/ou religion musulmanes qui ont rédigé cette déclaration introductive :
« Militantes laïques comme nos consoeurs nées dans la chrétienté, nous sommes révoltées par l’injustice suivante : lorsqu’elles critiquent, à juste titre, le vatican ou les intégristes, elles sont applaudies, mais nous, lorsque nous critiquons nos imams et nos islamistes, nous devenons de vilaines « islamophobes » (mais nous étions déjà des « putophobes » et des « transphobes » et d’autres machins en « phobes », alors bon…) Le comble est que nous nous faisons donner la leçon par des gauchistes et des féministes qui ne connaissent rien à notre religion, ne parlent pas un mot d’arabe, n’ont pas lu une ligne du Coran, ni passé une seconde dans un pays musulman, n’ont jamais sué sous un hijab par 40°C… (breaking news : c’est une torture.) Pour certaines féministes en Occident, le féminisme est bon pour elles, les femmes occidentales, qui ont le droit de vivre dans un monde libéré des religions patriarcales les chanceuses ! Mais nous, nous devrions rester à notre place de femmes du tiers monde soumises à nos hommes et nos coutumes sexistes. Coutumes qui parce que « musulmanes » deviennent étrangement sacrées pour ces féministes relativistes, belles hypocrites qui se sont précisément émancipées en refusant aux clercs la prérogative de leur imposer des dogmes. Nous dénonçons ce « deux poids deux mesures » insupportable : une occidentale critique sa religion = c’est formidable et progressiste, une musulmane fait pareil = c’est moche et « islamophobe ». Nous n’acceptons pas ce racisme orientaliste, particulièrement exaspérant de la part de féministes nord américaines qui projettent leurs mauvaises consciences par rapport à leur histoire sur des problématiques qui leur sont totalement étrangères. Le paradigme qui nous semble pertinent ici est celui de la post colonie (même si pas hors critiques bien entendu) et non celui de l’esclavage (les musulmans ont autant pratiqué la Traite) ni de la ségrégation (qui n’a jamais visé les musulmans en Occident.) On a notamment voulu prendre au jeu nos fameuses « intersectionnelles » qui croient avoir inventé la poudre en recyclant le vieux mantra des années 70 « d’où tu parles camarade ? » afin de faire taire les militantes laïques et propager le mensonge que la laïcité serait « un truc de féministes bourgeoises blanches » quand des millions de femmes du Sud se battent voir meurent pour s’affranchir du machisme crasse des lois religieuses qui leur sont imposées. Eh bien nous parlons de nos terres d’Islam d’où nous avons rassemblé un corpus d’une quarantaine d’autrices féministes laïques, du Bengladesh au Québec, toutes musulmanes, dont une 20aine de francophones que nous avons traduites en anglais. Ces femmes ont joué un rôle essentiel dans notre formation militante, tout autant que les féministes radicales françaises ou nord américaines, elles sont nos grand-mères, nos mères, nos tantes, nos soeurs, nos cousines, et pour certaines d’entre elles, nos amies. C’est une fierté et un honneur de les traduire, c’est aussi la reconnaissance d’une dette que nous avons envers tout l’immense savoir de leurs combats qu’elles nous ont transmis. Et une nécessité, car, autant les féministes anglophones sont traduites en français, l’inverse est beaucoup moins vrai notamment quand elles sont laïques de culture musulmane.
Cette démarche ne prétend aucunement que seules les musulmanes auraient le droit de critiquer l’Islam, en tant que femmes nous sommes toutes concernées par les obscurantismes et nous devons toutes faire ce travail d’émancipation du religieux patriarcal. Précision importante en ces temps de foules intolérantes « woke », où la délibération démocratique semble avoir disparu et seules des « concernées » auraient le droit de s’exprimer voir légiférer. C’est une affirmation que nous comprenons en partie car notre travail sur la prostitution est basé/élaboré par et pour des survivantes de l’industrie du sexe. Elle est légitime, jusqu’à un certain point, celui de la clôture du débat, comme tentent de le faire les auto proclamés « travailleurs du sexe ». Mais le business de la location des organes génitaux humains est une question qui concerne toute la société, pas seulement ses victimes ou celleux qui prétendent en être volontaires (mais pour combien de temps ?) Qui sont les plus « concernées » finalement ? Celles qui sont sorties d’un système et nous en alertent ou ceux qui trouvent cela encore formidable ? Sans oublier qu’il faut toujours aussi s’interroger sur l’origine de ces « paroles » présentées comme spontanées : de nombreuses survivantes nous témoignent aujourd’hui avoir été manipulées sous l’emprise de leurs proxénètes et réalisent, au terme d’une douloureuse prise de conscience, que ce sont eux finalement qui parlaient à travers elles, pour le compte d’un agenda règlementariste de l’industrie. Nous entendons bien que des personnes puissent être sincères dans leurs démarches, néanmoins il ne faut pas être naïf, il faut aussi se poser les questions en terme de « qui a intérêt à dire quoi, quel discours sert quel intérêt, qui finance quoi et qui » dans la guerre mondiale menée contre les femmes. Il en va de même des groupes de pression qui travaillent à l’avancement de l’agenda islamiste (et en sont grassement payés.) Entre les lobbies de la criminelle industrie multimilliardaire du sexe ou les associations islamistes subventionnées par les pétro-monarchies et les survivantes de la prostitution ou les groupes ex-muslims, c’est le pot de fer contre le pot de terre. Les « concernées » dont on nous rebat les oreilles afin de clore les discussions sont aussi un construit politique, et sur ce point, voilement et prostitution des femmes (qui sont deux extrêmes du patriarcat) ont de nombreuses parallèles comme le détournement des notions de liberté, de choix ou de « consentement ». Bien entendu qu’il faut écouter et respecter la parole des femmes voilées, mais tout autant que celles qui se battent contre leur voilement et celui de leurs filles. On doit dire et redire ici que nous ne luttons jamais contre des femmes (voilées, prostituées, excisées, etc) mais contre des systèmes et pratiques néfastes aux femmes.
Dernière chose : ce n’est pas parce que l’extrême droite détourne ces questions qu’il faut leur laisser le terrain inoccupé, au contraire. Oui, nous savons que des racistes mal intentionnés instrumentalisent nos critiques féministes, et alors ? Si nous nous taisons, le monde en sera-t-il moins raciste ? Est-ce un progrès de se taire face à l’extrême droite qu’elle soit islamiste ou occidentaliste ? Et oui, nous sommes victimes de racisme aussi, partout, tout le temps, mais tout autant de sexisme, en premier lieu de « nos » hommes, pourtant déclarés victimes ontologiques par une gauche en manque de prolétariat. Si eux sont, par principe, d’éternelles « victimes », alors que devenons-nous quand ils nous frappent, violent, voilent ? Les musulmans sont pris dans un piège inextricable en Occident : celui de la droite pour qui nous sommes tous coupables et celui de la gauche pour qui nous sommes tous victimes, rangés dans un état d’exception, hors historicité, hors critique, hors évolution. Totem et tabou, double fétichisme où nous n’existons ni chez ceux pour qui nous sommes de mauvais objets ni chez les autres pour qui nous sommes de nouveaux « bons sauvages » exotiques, prétextes d’encanaillement et de pénitence, mais jamais leurs égaux. Nous refusons cette objectivation et ses assignations identitaires, nous prétendons être comme tout un chacun, dans une complexité socio-historique et surtout, nous sommes des sujets politiques, citoyennes et citoyens qui posent les problèmes en terme de législation universelle : Dans quelle société voulons nous vivre ? Dans une société où les organes génitaux d’autrui sont accessibles pour quelques sous ? Où des femmes et uniquement elles sont ensevelies sous des draps ? Ou alors une société où le consentement sexuel n’est pas à vendre ni la chevelure féminine synonyme d’impudeur ou d’incitation au viol ? Qu’est-ce qui représente un progrès pour nous tous et surtout toutes ? »
Ainsi nous voudrions dire à celles qui nous lisent : en tant que femmes nous sommes par définition concernées par tout ce qui arrive aux autres femmes, ne nous laissons jamais séparer les unes des autres. Nous sommes concernées par le ressac néolibéral qui fait reculer nos conquis sociaux et les cruelles mutations d’un capitalisme toujours plus vorace, nous sommes concernées par les réglementations de nos droits reproductifs et des violences masculines mais aussi : Si d’autres femmes sont en vente, nous sommes concernées, si le viol des femmes est un divertissement accessible de n’importe quel téléphone portable, nous sommes concernées, si des femmes sont considérées comme des fours à produire des bébés dont on les sépare à la naissance, nous sommes concernées, si des femmes et seulement des femmes sont marquées d’une bâche dans l’espace public, nous sommes concernées, si l’on change du jour au lendemain la définition de qui est un homme et qui est une femme, et qui a accès à nos espaces de femmes, nous sommes concernées. Nous déclarons que les femmes sont l’objet exclusif du féminisme, n’en déplaise à celles et ceux qui voudraient nous détourner de nos luttes historiques. Des militantes néolibérales dont l’agenda politique ne priorise pas les femmes tentent de nous faire croire que certaines d’entre nous seraient « privilégiées » au point de devoir se taire devant ce qu’il en va de notre condition à toutes : La vérité est qu’aucune classe sociale ni couleur de peau ni religion ne protège une femme des agressions sexuelles ni du viol ni de l’inceste ni du harcèlement sexuel ni des coups ni des humiliations sexistes ni de l’objectivation sexuelle ni des mille et unes violences que nous endurons toute et chacune depuis que nous avons eu le malheur de naître filles dans le monde des hommes. C’est pour cela que nous travaillons à promouvoir un féminisme universaliste (le seul véritablement « inclusif ») qui se préoccupe des femmes du monde entier, qui refuse les chantages aux priorités ou les injonctions à se solidariser de phallocrates qui font feu de tous bois pour inverser les causes et les responsabilités.
Le collectif Ressources Féministes
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